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L'oiseau ici & ailleurs
7 février 2020

Brenne - février 2020 - partie 2

Partie 2: Les canards

L'hiver est la saison des canards en Brenne. Des hivernants y passent la mauvaise saison. unique occasion de les observer. Je vais vous présenter certains de ceux que nous avons vu.

Certaines autres espèces, beaucoup plus rares, sont signalées mais avec seulement un ou deux individus. Difficile de les observer. d'autant plus que l'on ne sait pas où ils sont et que les nombre d'étangs est grand et que beaucoup sont ... inaccessibles...

couple de colverts

colvert mâle

 

Ce n'est pas parce que le colvert est le plus connu et le plus commun des canards qu'il faut l'ignorer. D'autant plus que c'est un canard fort beau.

Sur cette photo, on voit un mâle etsa femelle ainsi qu'un autre mâle ayant la tête non pas vert bouteille mais vert foncé, presque bleu. On trouve ces deux couleurs parmi les colvert. Je n'en connais pas la raison.

 

 

 

 

 

miroirs bleus du colvert

 

 

Le colvert est présent toute l'année en Brenne ( comme dans beaucoup de régions françaises). On le rencontre aussi bien sur les grands étangs que sur des mares. Il peut être peu farouche et se tenir sur les côté de la route sans se sauver lorsqu'on arrête la voiture à côté d'eux!

Le colvert est reconnaissable en vol grâce aux miroirs bleus bien visibles car entourés par des bandes blanches.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il existe un autre canard, assez proche du colvert mais en beaucoup plus élégant: le canard pilet. Lui n'est présent qu'en hiver. C'est un visiteur relativement peu commun. Cette année, il est bien présent sur l'étang des

couple de canards pilet

Essarts.

On reconnait le pilet au premier coup d'oeil car aucun autre canard ne lui ressemble. A peu près de la taille du colvert, il est beaucoup plus élancé, avec une longue queue, terminée par une "flêche" chez le mâle, un long cou.

pilet mâle

IMG_8616

 

 

 

 

 

 

Le pilet niche sous les hautes latitudes dans les marais et étangs de la toundra.

 

 

En vol, sa silhouette avec son long cou et sa longue queue, mais aussi les miroirs, le font immédiatement reconnaître.

Sur la photo les miroirs paraissent rouille alors qu'ils sont vert noirâtre (?). Pourtant la lumière était excellente!

 

miroirs du pilet

 

couple canards chipeau

 

 

 

 

 

 

 

D'autres canards hivernants sont présents. Eux aussi en nombre assez limité.

Bien que présent par endroits en France, le canard chipeau est essentiellement un hivernant. C'est le cas en Brenne.

Canard au plumage discret. Le mâle se reconnait à son arrière noir. La femelle a une tête plus grisâtre et ressemble à la femelle du colvert. On peut cependant noter que la couleur orange sur les côtés de son bec est régulière, contrairement à la femelle colvert.

 

couple canards siffleurs

 

Autre joli canard présent en hiver sur les étangs: le canard siffleur. Canard coloré reconnaissable à sa tête rousse avec une bande jaune central et à son poitrail roux clair. il possède lui aussi un arrière noir.

La femelle, elle aussi, a du roux mais sur les flancs.

Il niche essentiellement sur les cours d'eau de la taïga.

 

 

 

 

 

couple sarcelles d'hiverUn canard, beaucoup plus petit que les précédents - c'est même le plus petit -, se rencontre en Brenne. Mais lui y est présent toute l'année même si des hivernants se joignent aux résidents. Ce petit canard est facile à reconnaître avec son arrière jaune, sa tête marron agrémentée d'une bande verte qui part de l'oeil et se prolonge jusqu'à la nuque. Ce canard est une sarcelle d'hiver.

couple sarcelles d'hiver

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le vol est rapide, les oiseaux effectuant facilement des manoeuvres. En vol, les ailes sont étroites et pointues et on observe facilement l'étroite bande blanche au mileu de l'aile.

vol de sarcelles d'hiver

D'autres canards ont été observés mais, soit les conditions n'étaient pas bonnes, soit, le plus souvent, ils se cantonnaient dans des zones trop éloignées pour être photographier. Citons quelques canards souchets, toujours en nombre réduit, des fuligules morillons et milouin. Enfin, les inévitables bernaches du Canada, population férale, sont présentes. Et nous avons pu observer un couple (?) d'oies cendrées mais qui se tenaient bien loin.

oies cendrées

Quelques bandes de vanneaux huppés se rencontraient sur divers étangs, jusqu'à ce qu'on arrive à l'étang Purais où, là, se trouvaient plusieurs milliers de vanneaux. Lorsqu'ils s'envolaient (pour revenir aussitôt), la moitié du ciel au dessus de l'étang était recouverte par le vol.

un petit morceau du vol de vanneauxAvec eux, quelques limicoles non déterminés se tenaient au bord de l'eau. Posés à contrejour, il n'a pas été possible de bien les observer.

envol des vanneaux

IMG_8526

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