Oiseaux à Itxassou

Deux jours passé à Itxassou (Pays basque): les 24 et 25 décembre. Ce ne sont pas forcément les meilleurs journées pour pratiquer l'ornithologie...

Juste une petite heure, tôt le matin, pour aller faire une balade à pied...

Soyons précis: nous n'étions pas Itxassou même mais, pour arriver au gîte depuis Itxassou, il faut traverser le "Pas de Roland", continuer le long de la Nive et prendre une route -aussi étroite que celle du "pas de roland" - qui monte dans les collines (forte pente) au-dessus de la rivière...

Premier matin. Je suis surpris de voir que les vautours du secteur (une vingtaine au moins) sont déjà de sortie. Ce n'est pas le soleil, bien présent, qui a créé des "ascenseurs" mais les vautours profitent sans doute du fort vent qui souffle ces jours-ci. Avec eux, de nombreux milans royaux. je n'en ai jamais vu autant.  Peut-être ne sont-ils pas tous des locaux mais il y en a quand même beaucoup...

Si la lumière est bonne, les oiseaux sont trop hauts pour faire des photos sympas.

Seconde matinée. A moins de 500 mètres de la maison, un rassemblement d'au moins 30 milans royaux, à plus faible altitude. mais aussi des grands corbeaux et, au-dessus, pas moins de 50 vautours fauves. Il doit y avoir une charogne dans le secteur. Hélas, je n'ai pas le temps de les suivre. Mais j'ai pu faire des photos plus intéressantes de milans et de grands corbeaux...

Je concède volontiers que les grands corbeaux sur les photos ne sont pas très "détaillés". Mais un oiseau noir avec la lumière en contre-jour, ça ne peut pas donner guère mieux... Mais ce sont bien des grands corbeaux, faciles à reconnaître:

- une plus grande taille que les autres corvidés mais ce critère n'est pas évident en vol;

- mais d'autres critères sont plus sûrs: queue cunéiforme, gros bec, ailes longues et digitées... et puis il y a la voix. Très spécifique.

Pour les vautours fauves, il me faudra attendre l'après-midi, lors d'une grimpée digestive  (pente à plus de 40 pour cent!!!) sur un sommet pour en voir de plus près. Le très fort vent a rendu la séance photo assez délicate: beaucoup de photos pas assez nettes.

Certains sont passé tellement à peu de hauteur au-dessus de nos têtes qu'ils ne "logeaient" pas dans l'objectif...

Nous ne pouvions pas repartir sans faire une (courte) virée au bord de la Nive. Etaient présents au même endroit: un martin-pêcheur, deux bergeronnettes des ruisseaux et un cincle plongeur. La Nive étant large à cet endroit et le cincle n'ayant pas daigné s'approcher de notre côté, nous avons plus observé ses parties de pêches que pris de photos intéressantes.