Brenne - octobre 2019
Fin octobre. Le plafond est très bas et la luminosité est faible. On croirait que le jour ne va jamais se lever...
Côté étangs, ce n'est guère mieux. Quand ils ne sont pas "à sec", le niveau de l'eau est encore très bas et l'étendue de l'eau ne couvre que moins de la moitié de la normale. On ne peut guère s'attendre dans ces conditions à trouver quantité d'oiseaux et à faire des photos "inoubliables". Cela est d'autant plus vrai que les oiseaux présents se trouvent, par obligation, fort éloignés des abris d'observation.
Côté canards, les colverts commencent à arriver en nombre (étang des Essarts en particulier). Quelques souchets (étang du Blison) et nombre de sarcelles d'hiver, un peu partout. Mais ce sont là des résidents.
Pas le moindre fuligule aperçu, ni aucune autre espèce de canards.
Du côté des grèbes, bizarrement, quelques grèbes huppés, seulement, se rencontrent deci-delà. Beaucoup moins que ce j'en attendais.
Heureusement, les petites boules que sont les grèbes castagneux sont toujours présents, en particulier sur le Blison.
Les hérons sont plus nombreux et plus visibles. Tout d'abord les hérons cendrés, omniprésents.
Les grandes aigrettes, toujours plus nombreuses, sont presque aussi bien représentées que les hérons cendrés.
Par contre, les aigrettes garzettes sont plus rares. Les seules que nous ayons vues étaient sur le Blison, en compagnie d'une grande aigrette dont elles suivaient scrupuleusement tous les déplacements.
Les hérons gardeboeufs sont... avec les bovins. Il me semble qu'ils sont plus nombreux chaque année à vivre en Brenne. Sur la même route en moins de trois kilomètres, nous en avons vu trois groupes dont un était important (une quarantaine d'individus environ).
Heureusement, notre journée a tout à coup été ensoleillée par l'arrivée d'un martin pêcheur. Hélas, le tronc d'arbre sur lequel il s'est posé était assez éloigné quoique juste en face de nous.
Les autres photos du martin pêcheur sont recadrées.
Le martin pêcheur a changé plusieurs fois de place puis, en moins d'une seconde, on l'a vu avec un poisson dans le bec. Après l'avcoir tourné dans tous les sens, il l'a avalé.
Mais soyons honnête, l'oiseau que nous avons à la fois le plus souvent rencontré et le mieux observé, c'est... le rouge-gorge!
Très présent dans les haies qui bordent tous les chemins, il emplit l'atmosphère de son chant hivernal.